Selon une étude menée, en 2013, sous l'égide de la sociologue et professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières de l'Université Laval, Louise Hamelin Brabant, dans 42 écoles primaires de la Capitale, auprès des enfants issus de l'immigration, âgés entre 10 à 12 ans : « Plus de la moitié des répondants ont mentionné avoir subi du mépris, des préjugés raciaux voire du racisme. Des témoignages ont également fait mention de stigmatisation, d'exclusion ou encore d'intimidation. Physique, verbale, ou encore indirecte, cette violence sociale vient généralement d’autres enfants, non-immigrants [...] » |
Selon l'Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) : « Environ 20 % des jeunes Canadiens seraient victimes d’intimidation. Les jeunes en seraient principalement la cible en raison de leur apparence, de leur poids, de leur expression de genre ou en raison d’un handicap physique, de la couleur de leur peau, de leur religion, de leur pays d’origine ou de leur sexe, c’est-à-dire principalement en raison de leurs différences. » |
Dans une étude menée en 2006 auprès de 78 universités et collèges à travers trois (3) provinces du Canada (Ontario, Colombie-Britannique et Québec), presque 50% des institutions croient que leurs étudiants manquent de préparation pour interagir dans un contexte de diversité culturelle. |
En 2021, sur l'ensemble des 24 cégeps au Québec qui offrent le programme en éducation à l'enfance, seulement deux (2) donnent un cours entièrement consacré à l'intervention interculturelle et en immigration: le cégep du Vieux Montréal et le cégep de Shawinigan. |
Les quelques 199 gradués en éducation à l'enfance consultés à travers l'étude, reconnaissaient une lacune dans leur formation concernant l'éducation interculturelle. |
Cela a comme impact que chaque année, des milliers d'éducatrices et éducateurs à l'enfance arrivent sur le marché du travail sans avoir abordé les implications de l'échange interculturel et en ayant peu de connaissances pour accompagner les enfants issus de l’immigration. |
Décrochage scolaireLes jeunes montréalais décrochent davantage que ceux de l'ensemble de la province. Montréal, étant un bassin important d'élèves issus de l'immigration, compte 17,4% du taux de décrochage à comparer à 15,6% de l'ensemble de la province. Source: Réseau réussite Montréal |
Effets sur la santé des jeunes issus de l'immigration
Source: Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS) : https://www.acfas.ca/publications/magazine/2013/05/enfants-racisme |
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